jeudi 17 juin 2010

Mercredi 9 juin 2010 : visite de notre Provincial Yves CHALVET de RECY



Yves préside la célébration eucharistique : «Est-ce que Jésus est Nouvelle pour notre monde ? Est-ce que Jésus est BONNE NOUVELLE pour nous ? » et installe ainsi notre Communauté.

Avec lui, se trouvaient aussi Gérard JACQUES, Marc CHATELIER et Alfonso BARTOLOTTA…. Sans oublier notre webmaster Bertrand EVELIN.

Evidemment, après l’Eucharistie, la Communauté (mais aussi avec soignants et cadres) s’est retrouvée pour un apéritif avec « quelques jus de fruits dénaturés ».

Yves nous aussi donna des nouvelles de la Province, de la Guyane et du Vietnam (dont il revenait).

mercredi 16 juin 2010

Avec la collaboration de tous, la vie religieuse intercommunautaire se construit !














Depuis fin mai, et parce que chaque communauté religieuse a trouvé ses marques, nous avons embrayé sur une dimension nouvelle : la vie religieuse intercommunautaire.

Martine, l’animatrice, organise depuis deux mois des activités ludiques variées, mais il faut humblement reconnaître que nous n’y participons pas… comme la grande majorité des hommes dans les maisons de retraites. Par contre, elle a eu plus de succès avec la préparation de la fête de l’EHPAD qui aura lieu le 17 Juin. C’est André DURAND et Léon CANELLE qui ont droit à un bon point de fidélité, mais à la dernière rencontre de préparation, MIRACLE !, huit Oblats étaient présents et il a même fallu arrêter André dans son récital de « vieilles chansons françaises ».

Mais nous vous raconterons cela en détail plus tard !

La préparation de cette fête a été un coup d’accélérateur pour la mise en place de notre équipe liturgique intercommunautaire, avec des représentants de chaque communauté religieuse.

La première action concrète a été la préparation de la célébration eucharistique de notre Fête. Mais Vendredi 11, notre réunion de Communauté OMI a été entièrement consacrée à notre vie liturgique. Beaucoup de questions concrètes ont été abordées et ont donné lieu à des débats… avec votes. Finalement, nous sommes arrivés à des solutions de consensus.

Alors, résumons : heure de la messe du soir avancée d’1/4 d’heure (pour permettre à 2 communautés religieuses de dire la prière du soir dans leur oratoire communautaire), coordination entre le prêtre président de l’Assemblée eucharistique et la religieuse animatrice, choix des prières eucharistiques (même si la 2 reste la plus utilisée pour permettre à nos frères prêtres malvoyants de la réciter).

Il reste une question difficile : comment faire pour qu’il n’y ait pas une sorte de spécialisation : la messe du matin à 11h pour les mieux portants, celle de 17h15 pour les plus handicapés ?


Deux groupes de partage et de réflexion sont mis en place :

Le premier (avec une dizaine d’inscrit-e-s) se regroupe sur le thème « LA VIE SPIRITUELLE POUR LE 4EME AGE », le second (avec un nombre à peu près équivalent) sur « LA CRISE ACTUELLE DE L’EGLISE ». Ils se mettront au travail sous peu.

Et, dans les quinze jours, Benoît KABONGO interviendra dans deux semaines pour présenter LA SITUATION ACTUELLE DE L’EGLISE AU DEMOCRATIQUE ;

Affaire à suivre…

dimanche 13 juin 2010

Chaque fois pour moi, le changement a été la chance d’un vrai renouvellement

Jeudi dernier, réunion de communauté.

André REBUFFET raconte la seconde partie de sa vie : de son arrivée à Ceylan à aujourd’hui à Saint François d’Assise.

Globalement, un changement tous les dix ans, et une phrase que nous retenons :

"Chaque fois pour moi, le changement a été la chance d’un vrai renouvellement."


Cela serait trop long de reprendre toute l’intervention d’André, reprenons seulement deux anecdotes quand André était à Ceylan :

- "Je devais rejoindre les scolastiques oblats qui étaient en vacance dans la montagne. Le chemin traversait une petite rivière. Je fais un paquet de mes vêtements que je lance par-dessus la rivière et je commence à traverser la rivière.
Mais je n’avais pas vu à quel point la rivière est en crue et je suis emporté. J’entends très proche le bruit d’une cascade, je sens que ma dernière heure est venue. Alors je crie à l’aide vers Saint Joseph et j’aperçois un gros rocher isolé sur lequel j’arrive à me hisser.
J’attends là, me demandant ce que je vais devenir. Au bout d’un temps qui m’a paru interminable, j’aperçois sur un sentier en haut un groupe de montagnards. Je crie, ils viennent. Ils me lancent une corde et me sauvent. Ils me couvrent d’un sarong et m’accueillent dans leur village.
Pour les remercier, je les invite à une cérémonie religieuse, et bien qu’ils soient bouddhistes, c’est une messe que je n’oublierai jamais !"

- "Une autre fois, je marchais avec les scolastiques vers le lieu de repos où nous devions passer un mois. Sur le bord du chemin, une vieille femme crie : « Swami ! Swami ! Je veux être sauvée : fais-moi chrétienne. Personne ne s’est occupé de moi ! »
Je me suis arrêté et il a été décidé qu’un scolastique viendrait chaque jour lui enseigner les vérités de la foi chrétienne. A la fin de notre séjour, elle a été baptisée !"

André Rebuffet

dimanche 6 juin 2010

UNE VIE DE COMMUNAUTÉ

Aujourd’hui, j’ai reçu d’un de récents visiteurs une lettre dont je vous cite un extrait :

« J’ai éprouvé un sentiment de tristesse
  • En constatant les méfaits de l’âge, de la maladie ou de l’infirmité
  • Et même en étant incapable de reconnaître tel ou tel confrère perdu de vue depuis des années
Un sentiment d’admiration devant la « nuée » de personnes qui sont au service de l’Etablissement et qui assurent le bien –être de chacun des résidents….»

Cette lettre dit exactement le contraire de Léon (cf. blogs précédents). On va croire que c’est un numéro de duettiste que nous faisons ici : Léon écrit et moi je dis le contraire… pour ensuite mieux dire qu’il a raison.

Mais aujourd’hui je suis interrogé : pourquoi, Cher Léon, avec ton humour habituel, tu vois les choses aussi positivement alors qu’un passant n’y voit qu’un tableau empli de tristesse ? Alors je vais essayer de comprendre cette différence de regard sur cette même réalité : NOTRE COMMUNAUTÉ.

1. L’un n’a fait que passer, il a vu un « tableau objectif » ; toi, Léon, tu as ton histoire liée à celle des autres. Alors, pour toi, ce n’est pas « un fauteuil roulant » mais Henri, ou André. « Nous, nous sommes dedans ! ». Nous avons maintenant une histoire commune.

2. Chacun de ceux qui passent, en voyant tel ou tel de nos frères dans la détresse, est comme interrogé sur lui-même : « Et moi, serai-je comme lui ? » Nous qui vivons en permanence cette confrontation, nous voyons bien que chacun reste profondément lui-même au cœur de sa maladie. Il n’y a pas une infirmité, il y a une personne qui, avec son histoire personnelle, vit cette infirmité. Alors, chacun de nous, me semble-t-il, cherche d’abord à se réconcilier avec son PRÉSENT.

3. Enfin, celui qui passe ne peut pas découvrir quelque chose qui n'existe réellement et qui change tout : UNE VIE DE COMMUNAUTÉ !

Léon, une fois de plus, tu as raison

Jean-Pierre BONNAFOUX omi

mardi 1 juin 2010

" Dans l'équipe, y'a pas d’jamb’ de bois!" (air connu )

Et pourtant …

Reconnaissons que nos quarante vieilles jambes oblates, ayant bourlingué des lustres et pour la bonne cause sur les chemins du monde, s’en trouvent fatiguées et quelque peu défaillantes.

Il n'est que d'observer les quotidiens déplacements vers la chapelle, le réfectoire ou quelque autre lieu de rassemblement communautaire pour s'en rendre compte: ça clopine pas mal…

On pense davantage au ballotement désordonné d'un tas de coques de noix jeté dans une mer déchainée qu'à un défilé de mode dans un salon parisien. Du roulis et du tangage, oui ! De quoi donner le vertige à la troupe de vieux corsaires du bon Dieu que nous sommes.

Vieilles jambes mais cœurs jeunes ! Et chacun s'aidant de supports divers et variés, comme d'un bâton de pèlerin d'avancer vaillamment.

Un vrai festival de cannes…

Allons, la vie est belle. A Saint François d'Assise, l'élan missionnaire est toujours vivant, et la communauté en marche.

Léon Canelle