Mais nous abordons aussi la question de nos célébrations quotidiennes.
Hélas ! Un constat : nous chantons de plus en plus faux ! Il y a des moments où cela devient même atroce pour ceux qui ont des oreilles en capacité d’entendre les sons.
Évidemment, bienheureux les sourds !
Certes, nous allons chercher des solutions pour tenter d’améliorer nos célébrations. Mais est-ce cette situation qui a inspiré notre frère dans ce poème ?
ELOGE DU SILENCE
Qu'il est doux, qu'il est gratifiant
A l'homme en peine, le silence
Qui le mène libre et confiant,
Droit dans sa course le relance.
Vraiment je n'en peux plus, dit Dieu,
D'entendre à longueur de journée
Leurs cris soi-disant mélodieux.
Indignes d'une âme bien née.
Ces voix qu'un sot usage fausse.
Bien mieux vaut le cantique à l'aise
Qu'en esprit Paul aime à Colosse,
Au chapitre trois, verset seize).
L'enfant qui chantait dans son cœur,
Cécile, en secrète harmonique
A la louange du Seigneur,
Martyre amante de l'Unique.
D'autres, gentiment silencieux,
Ravis à ne pouvoir que faire.
Sans parole, heureux devant Dieu,
Les plus aimants, ceux qu'il préfère.
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