jeudi 18 février 2010

Notre troupe trouvera aisément on chemin de bonheur.

par Léon Canelle
Un jour à la fois, sans s'presser, (nous avons le temps, maintenant) petit à petit la vie s'organise, à Saint François d'Assise ?

Dans un groupe rassemblant des personnalités aux passés si variés, riches d'expériences si diverses, les possibilités d'échange ne manquent pas. Même si certains plus que d'autres se livrent au jeu des confidences, tous ont la volonté d'aller avec l'autre sur ce nouveau chemin qui nous est donné en commun.

On se découvre, on s'entraide. Les occasions sont quasi permanentes. On se rend des visites, on se retrouve en groupes plus ou moins importants, en des endroits aménagés.
Bien sûr, la prière nous rassemble à la chapelle, la messe à 9h ou à 17h30, mais le lieu et l'heure où se rassemble la grande communauté dans sa totalité est incontestablement le réfectoire, pour les repas de midi et du soir. On n'y reste jamais moins d'une heure, belle opportunité pour échanger. Restauration rapide, parloir ou réfectoire, ou lieu d'échange ? Qui le dira ?

C'est aussi au réfectoire, bien sûr, que l'on nous communique les avis précieux pour la bonne marche du groupe..
Et s'il arrive, comme souvent, que l'orateur occasionnel ne possède plus la force de se faire entendre de ses auditeurs à l'oreille défaillante, on voit alors se dresser, magnifique, un Jean-Pierre Bonnafoux, notre fierté à nous, les Oblats, imposant par la taille autant que par la puissance d'un organe créé à l'évidence pour retentir sur les vastes espaces de son île natale.

Se présentant lui-même comme le HAUT-PARLEUR providentiel rendant audible la moindre communication parlée, fut-elle la plus faiblement murmurée. En suite de quoi on le voit, notre Jean-Pierre, satisfait, le devoir accompli, se rasseoir parmi nous, BAS-PARLEUR désormais., et toujours aussi disert et efficace.

Allons ! HAUT-PARLEUR ou BAS-PARLEUR, guidée par le son d'un si claironnant appel, notre troupe trouvera aisément son chemin de bonheur.
Léon Canelle


Nouveaux arrivés !



Lundi 15, venant de Pontmain, avec le retard d’un TGV Laval/ Lyon, nous arrivent le duo

André COURJAL et Loïc MEGRET,

accompagnés par une escorte de choc, n’est-ce pas ?



Mardi 16
, à la tombée de la nuit, venu de Strasbourg, un convoi amène

André DURAND, Marcel KELLER et Fernand VALLANCE

nos aides- soignantes les installeront le lendemain…
après une nuit réparatrice.












La vie qui
va...

Mercredi des Cendres, nous vivons la célébration des cendres à 10h30, et à 14h, les obsèques de Sœur Marie, une Petite Sœur Servante du Cœur de Jésus, qui avait quitté cette terre dans la nuit de Jeudi à Vendredi. Educatrice spécialisée, elle avait surtout vécu au service des enfants en grande difficulté puis des prisonniers. « j’étais prisonnier et vous êtes venus jusqu’à moi ! »

Rencontre

Nadia, qui êtes-vous ?

Je suis né en Tunisie à Makthar. Mes parents sont venus en France quand j’avais 6 mois. Je suis l’aînée de 6 enfants. Mon Père travaillait dans le bâtiment.

Je suis une maman de 34 ans qui a une petite fille que j’élève seule. Je suis plein de joie. J’habite à Rillieux la Pape, j’aimerais bien revenir sur Caluire. J’aime vraiment le coin ici. Avec le papa de ma fille, on venait souvent ici.

Qu’avez-vous fait avant de venir ici ?


Collégienne, lycéenne, styliste de mode, mais il me fallait partir sur Paris, et cela m’était impossible. Alors j’ai fait quelques aides à domicile et des ménages pour payer mon permis de conduire ; ça a été un déclic pour être aide-soignante.

J’ai fait une formation à Villefranche. Lors d’un de mes stages, je me suis fait remarquée : la Maison Albert Morlat, à Vaise, m’a proposé un CDI. J’ai travaillé 5 ans comme aide-soignante mais sans diplôme. Croix-Rouge française dans un service de gérontologie-rééducation. Après un an, j’ai suivi la formation d’aide-soignante, j’ai eu mon diplôme en Juillet 2009.

J’ai eu une vie très dure… et là je suis tombée malade.

Guérie, je suis allée voir une société d’intérim spécialisée qui m’a proposé Saint François d’Assise. C’est un EHPAD pour des gens religieux, ça me convenait parfaitement parce que je suis croyante et pratiquante.

Vos difficultés et vos joies depuis que vous êtes à Saint François d’Assise ?

J’ai su m’adapter.

Je souhaiterais que ça tourne encore mieux et que le personnel se comprenne mieux. Il faut que chacun respecte l’organisation et se respecte les uns les autres.

Bonheur de travailler dans une résidence nouvelle et belle ! Faire une ouverture, c’est génial. Me retrouver avec des gens religieux, ça m’apporte beaucoup. Vous avez tellement de choses à nous apporter.

Évidemment, j’ai tout de suite sympathisé avec le Père Loïc ; il parle arabe, nous avons récité ensemble quelques versets de bénédiction du Coran. Il est tellement chaleureux. Avec le Père Courjal, de les voir unis ensemble, prier ensemble, c’est une joie pour moi.

Ce n’est que du bonheur… en espérant qu’il y aura une bonne évolution et que tous soient heureux !

Merci, Nadia, et Bonne route !

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